L’Ouest Hurlant commence bientôt, et si ça se déroule pile à côté de chez moi, j’ai décliné les invitations qui m’avaient été faites d’y participer. En vrai, je ne participe à aucun salon ni aucune dédicace. Pourquoi ?
- C’est une énorme source de stress : gérer la logistique et/ou le trajet me prend beaucoup d’énergie, surtout si je dois m’occuper moi-même des livres à apporter et du stand à tenir.
- Il y a des gens : sociabiliser est devenu plus difficile depuis quelques années. Avec ma timidité et mon anxiété, je ne me sens pas du tout à l’aise, je ne sais jamais quoi dire, ni même quoi écrire dans mes dédicaces, j’ai du mal à parler de mes bouquins et j’ai du mal à recevoir les compliments.
- Il y a du bruit : corolaire du point précédent, les gens font du bruit, de l’agitation, et ça me fait perdre mes moyens. Il me faut ensuite plusieurs jours pour me remettre.
- Je ne me sens pas à ma place : je ne me suis jamais sentie à ma place dans ce genre d’événements, contrairement à de nombreux auteurs débutants qui, au contraire, découvrent qu’ils se sentent parfaitement à leur place, que c’est là qu’ils doivent être, que c’est leur objectif. Je ne me sens pas illégitime, attention (je disais il y a quelque temps que je n’avais plus de syndrome de l’imposteur). Mais je ne me sens pas à ma place parmi des gens qui aiment partager, discuter, rencontrer leurs lecteurs. Résultat, à chaque fois il me faut des semaines (voire des mois) afin de retrouver ma motivation.
Après, qu’on se le dise, ce n’est pas de la mauvaise volonté de ma part car j’aimerais aimer ça. Je suis toujours contente quand on m’y invite et je regrette de décliner. Je regrette de ne pas être câblée pour y participer sans que ce doit difficile, épuisant et douloureux pour moi.
En attendant, si vous vous rendez à l’Ouest Hurlant, en tant que visiteur ou auteur, profitez-en !
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