Alors, non, je ne me reconvertis pas en blog de recettes de cuisine. Mais comme ça fait un bout de temps que je parle de far breton (c’était le nom de code de mon dernier roman) et qu’on me réclamait la recette, il me fallait absolument la partager ici.
J’ai profité de rendre visite à ma moman pour récupérer la dite recette. Je ne vais pas vous dire que c’est une recette de famille que l’on se transmet de mère en fille depuis des générations parce que je vous mentirais. C’est juste que c’est celle que je faisais quand l’envie me prenait le mercredi après-midi.
La recette du far breton façon Illiano :
- 125 g de farine
- 125 g de sucre
- 1/2 litre de lait
- 1 pincée de sel
- 8 g de beurre
- 1 cuillère à soupe de rhum (ou Grand Marnier, ou ce que vous voulez)
- 3 oeufs
- 1/2 sachet de levure
- 1/2 de sucre vanillé
- 150 g de pruneaux (facultatif)
Préchauffer le four à 220° C (thermostat 7 / 8). Mettre la farine dans un saladier avec le sel, la levure et le sucre vanillé, puis ajouter les œufs en évitant les grumeaux. Bien travailler la pâte pour la rendre homogène et légère. Ajouter le sucre puis le lait petit à petit. Parfumer avec le rhum. Pour finir, ajouter les pruneaux si on veut. Verser la pâte dans le plat préalablement beurré et fariné. Mettre le plat au four, d’abord à haute température pendant une dizaine de minutes, puis à feu moyen jusqu’à ce que le dessus soit doré (30 à 45 min selon le four et l’épaisseur de la pâte) (note à moi-même pour pas que j’oublie : ton four chauffe plus fort que les autres, commence à vérifier après 20 min).
Notes :
- Ne vous sentez surtout pas obligé·e de mettre les pruneaux : la recette originale n’en comporte pas (et c’est bien meilleur sans). Après, si vous aimez, vous pouvez ajouter les fruits que vous voulez : pruneaux, raisons secs, pommes, cerises… et j’ai vu que certaines personnes le faisaient aussi au chocolat.
- Forcément, le beurre doit être salé. Qui fait un far avec du beurre doux ? (vous voulez ma peau, c’est ça ?)
- Comme c’est une recette bretonne, les temps de cuisson sont approximatifs et souvent à l’œil. Je conseille donc de surveiller au cas où. Le dessus doit être doré mais pas carbonisé (comme sur la photo) ; on peut y planter la pointe d’un couteau, qui doit ressortir sèche. La bestiole gonfle pendant la cuisson, et se dégonfle ensuite : c’est normal.
- C’est meilleur tiède, quand il sort du four. Pour le conserver, on peut le mettre au frigo, sous un torchon. Si on veut le réchauffer, on peut le faire au micro-ondes.
Enjoy ! Si vous testez, n’hésitez pas à me le dire ! :)
Hello,
Ha ben je ne savais pas que c’était un truc qui se mange. XD J’ai pensé à beaucoup de chose, mais pas ça. Haha 🙂
Si un jour je teste, je te ferai savoir. 😉
Bonne dégustation ! Hihi
Belle soirée,
@MissHD : ah, c’est vrai que j’aurais dû préciser que ça se mangeait, en fait XD C’est très très bon, sans doute un de mes gâteaux préférés depuis toujours. Il faudra me dire, oui, si tu testes un jour ! (ah, et il n’y en a déjà plus, on a déjà tout mangé).